Alexia MANGEARD
Ostéopathe D.O
Thérapeute de K-taping
Consultations sur rendez-vous en cabinet.
Nourrisson, enfant, adolescent, adulte, sportif, sénior, urgence.
Accueil
Cabinet d'ostéopathie de Paris


Consultation en cabinet
Consultations au cabinet du lundi au samedi,
sur rendez-vous au 06.78.46.59.05 ou
en ligne
Ne pas oublier :
- Apporter tous vos examens complémentaires (radio, scanner, IRM, examen biologique, examen respiratoire...) pour fournir toutes les informations médicales importantes dans la prise en charge.
- Porter des sous-vêtements confortables, pour faciliter le déroulement de la séance.
Honoraires
- Consultation en cabinet : 70 €
- Consultation à domicile : 80 €
Règlement par chèque bancaire ou espèces. Carte bleue non acceptée.
La consultation n'est pas remboursée par la sécurité sociale mais de nombreuses mutuelles prennent une partie ou la totalité en charge.
Accès facile pour les fauteuils et poussettes.
L'Ostéopathie
« L'ostéopathie consiste, dans une compréhension globale du patient, à prévenir, diagnostiquer et traiter manuellement les dysfonctions de la mobilité des tissus du corps humain susceptibles d'en altérer l'état de santé. » Définition du ROF (Registre des Ostéopathes de France)
Qu'est-ce que l'ostéopathie ?
L'ostéopathie est une thérapie manuelle, où le praticien recherche les restrictions de mobilité de tous les tissus du corps. Chaque fixation peut entrainer une douleur et diminuer les capacités d'auto-guérisons de l'organisme. Cette dysfonction somatique se définit par une contracture musculaire, une dysfonction articulaire ou encore une tension d'une structure nerveuse, vasculaire, viscérale ou articulaire.
Pour lever ces dysfonctions, l'ostéopathe utilise des techniques précises et sûres, adaptées au patient et à ses dysfonctions, afin de rendre le plus de mobilité possible aux tissus, pour qu'ils puissent s'exprimer de façon physiologique. Il travaille aussi bien sur l'appareil locomoteur que sur le système neurologique, viscéral (thorax, abdomen, pelvis) et sur le crâne.
Le raisonnement ostéopathique est fondé sur la recherche de liens de cause à effet entre les tensions mécaniques et des pathologies pouvant résulter de ces perturbations.
Ainsi, l'ostéopathie n'agit pas uniquement sur les symptômes que présente le patient, mais aussi et surtout sur les mécanismes physiopathologiques qui ont pu les engendrer.
Pour cela, l'ostéopathie se base sur une connaissance approfondie de l'anatomie, de la physiologie et des pathologies du corps humain.
Pour qui ?
L'ostéopathie s'adresse aux enfants, aux adultes, aux femmes enceintes et aux personnes âgées. Cette classification est justifiée par la différence chez ces personnes, dans leur anatomie, dans leur physiologie, dans la qualité de leurs tissus et dans les contraintes auxquelles elles doivent s'adapter.
Pour quels motifs peut-on s'adresser à un ostéopathe ?
La démarche qui conduit un patient à consulter un ostéopathe est souvent en premier lieu la douleur.
Le champ de l'ostéopathie ne s'arrête pas à une douleur ou souffrance.
Déroulement d'une consultation
Une consultation d'ostéopathie dure en moyenne 45 minutes.
- Interrogatoire
En début de consultation, l'ostéopathe vous demandera de décrire l'historique vous ayant mené à votre symptomatologie. Il vous posera ensuite des questions plus globales sur vos antécédents, activités sportives, votre sommeil, votre alimentation, votre niveau de stress afin de comprendre au mieux la symptomatologie.
- Examen physique
Un examen physique et ostéopathique complet sera réalisé. L'ostéopathe intègrera des tests orthopédiques et neurologiques quand cela lui semblera nécessaire pour éliminer une pathologie pouvant être à l'origine de votre symptomatologie. En ajoutant ces informations à celles de l'anamnèse, l'ostéopathe saura si votre symptomatologie relève ou non de sa compétence. Il vous réorientera vers votre médecin le cas échéant. Sinon il saura vous traiter au mieux pour celle-ci.
- Traitement
Il existe une grande variété de techniques qui sera utilisée selon votre condition physique et vos antécédents.
Le travail manuel s'effectue sur les muscles, les ligaments et autres tissus mous avec des techniques douces d'étirement et de relâchement. Le traitement n'est pas douloureux car les techniques sont adaptées et confortables pour chaque patient, selon son âge, sa morphologie et la zone du corps à corriger.
Les articulations sont mobilisées toujours en deçà de leurs amplitudes physiologiques avec de nombreuses techniques dont certaines ne nécessitent que très peu de pression.
On peut donc traiter le nourrisson, l'enfant, l'adulte, la femme enceinte, le sportif, le sénior et également les personnes souffrant de troubles autistiques.
Les limites de l'ostéopathie
L'ostéopathie a ses limites, notamment face aux pathologies tumorales, génétiques ou rhumatismales, mais elle peut, dans bien des cas, apporter un complément au traitement de la médecine traditionnelle afin d'améliorer votre quotidien.
Il est possible de venir consulter un ostéopathe sans passer par un médecin généraliste. Néanmoins l'ostéopathie ne se substitue pas à la médecine traditionnelle.
Nourrisson/Femme enceinte
Une grossesse et une naissance ne sont pas anodines ni pour la maman, ni pour le bébé.
L'ostéopathie peut aider la femme enceinte à mieux supporter sa grossesse et à mieux appréhender son accouchement. Après la naissance du bébé, suite à la rééducation du périnée, une séance permettra au corps de mieux récupérer.


- Cordon enroulé autour du cou ou d'un bras
- Accouchement effectué sous péridurale
- Travail trop court (- 2 heures) ou trop long (+ 8 heures)
- Grossesse gémellaire
- Présentation en siège, par la face ou par le front
- Forte traction sur la tête du bébé ou appui important sur le ventre de la maman
- Emploi des spatules, ventouses ou forceps
- Prématurités
- Césarienne
- Souffrance fotale, réanimation même légère du bébé
- Il se cambre en arrière lorsqu'on le prend dans les bras ou pendant la tétée
- Il est crispé (bras et/ou mains raides)
- Il sursaute au moindre bruit et montre de petits tremblements
- Il est atone (tout mou) et a du mal à tenir sa tête (vers ses 3 mois)
- Il dort très peu
- Il pleure tout le temps
- Il régurgite, ne digère pas, est agité pendant la tétée
- Il a du mal ou met beaucoup de temps à téter
- Il use ses cheveux derrière la tête de façon asymétrique
- Il a une mauvaise position et/ou une asymétrie des hanches, des membres inférieurs ou des pieds
- Il met toujours un bras en arrière
- Il tourne la tête ou dort toujours du même côté
- Il garde un strabisme de façon permanente
- Il présente des troubles ORL à répétitions (otites, bronchites, respirations bruyantes)
Enfant/Adolescent

Adulte
Motif de consultation
Le champ d'action de l'ostéopathe est large, il traite toutes les indications médicales lorsque celles-ci sont mécaniquement réversibles.
Principaux troubles fonctionnels nécessitant un traitement ostéopathique :
- Système Orthopédique et Locomoteur : Entorses, tendinites (tennis elbow, tendon d'Achille.), lombalgies, dorsalgies, douleurs de côtes, cervicalgies, torticolis, périarthrites de l'épaule, douleurs articulaires, scolioses, pubalgies, douleurs coccygiennes, douleurs maxillaires.
- Système Neurologique : Névralgies cervico-brachiales, intercostales, faciales et d'Arnold. Cruralgies, sciatiques, hernies discales.
- Système Digestif et génital : Brûlures, reflux gastro-osophagiens, Ballonnements, hernies hiatales, flatulences, troubles hépatobiliaires, colites, constipations, ptôses d'organes, digestions difficiles, gastrites, acidité gastrique, duodénites, cycles douloureux, prévention des fuites urinaires, dyspareunies mécaniques
- Système Cardio-Vasculaire : Migraines, troubles circulatoires des membres inférieurs, congestion veineuse, hémorroïdes, palpitations, oppression.
- Système ORL et Pulmonaire : Rhinites, sinusites, vertiges, bourdonnements, céphalées, bronchites, asthme, bronchiolites, douleurs faciales et orbitaires, conjonctivites, otites, troubles de l'audition, acouphènes, difficultés respiratoires chroniques.
- Système Neuro-Végétatif : Etat dépressif, d'hyper nervosité, anxiété, stress, troubles du sommeil, spasmophilie.
- Séquelles de Traumatismes : Fractures, entorses, chutes, accidents de voiture*
- Suite d'intervention chirurgicale (cicatrices et adhérences)
Sportif
L'ostéopathie au service du mouvement
Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut créer un déséquilibre de santé. Celui-ci se manifeste chez le sportif par différents symptômes, de la simple contracture à la douleur chronique, altérant les performances.
Quand consulter ?
- A titre préventif: Pour établir un bilan, préparer une épreuve. Dans le cas d'une préparation à une compétition, il sera conseillé de prendre rendez-vous 2 semaines minimum avant, le but étant de laisser le corps s'adapter à son nouvel équilibre dans la vie de tous les jours ainsi que lors des entrainements.
- A titre curatif: Pour traiter les douleurs ou troubles, lorsqu'ils apparaissent et éviter de créer des compensations qui pourraient s'aggraver. Chez les sportifs, l'utilisation intensive de leur corps favorise l'apparition de ces adaptations. Il faut donc être plus attentif à ces sensations douloureuses de manière à les traiter le plus tôt possible et en limiter les effets nocifs.
- La recherche de performances: Pour aider le corps à travailler au maximum de ses capacités. Des blocages ou tensions peuvent limiter certaines capacités du corps (respiration, étirement ou contractions musculaires, amortissement des contraintes) et donc stopper l'évolution sportive de l'individu. Un travail spécifique en ostéopathie l'aidera à utiliser son corps de manière optimale.
- La récupération d'une blessure: Suite à un traumatisme ou une blessure, le temps sera un facteur primordial au rétablissement. Cependant, un traitement ostéopathique favorisera la vitesse de récupération des tissus, limitera les risques de récidives et rééquilibrera le corps suite aux compensations mises en place pour lutter contre la douleur.

Sénior
L'ostéopathie au service du bien-être
Au fil des ans, notre corps est sujet à des transformations qui progressivement entraînent des diminutions de l'ensemble de ses fonctions, favorisant l'apparition d'incapacités. Cela peut provoquer chez une personne âgée une perte de repères ainsi que de potentiel à communiquer correctement et une éventuelle augmentation de chutes.
L'ostéopathie intervient sur trois niveaux:
- La prévention: pour permettre d'éviter l'apparition de troubles fonctionnels. Elle agit sur la souplesse globale du corps et son équilibre afin de libérer le corps de ses contraintes.
- Le curatif: Sur des troubles fonctionnels apparus avec le temps ou suite à un traumatisme. Il permet notamment d'éviter les rechutes et les récidives. Une chute peut par exemple entraîner un mal de dos qui, mal soigné, va engendrer des maux de têtes, troubles digestifs ou du sommeil.
- L'adaptatif: Sur les pathologies déjà présentes, non traitables en ostéopathie (une arthrose importante par exemple). Le but sera de minimiser leurs effets sur le corps du patient: limiter leurs progressions et diminuer l'invalidité de la personne atteinte.
Autisme
Qu'est-ce qu'un enfant ou un adulte autiste?
On ne parle plus d'autisme mais de troubles du spectre autistique (TSA) de manière à prendre en compte la diversité des troubles regroupés et la singularité de chaque individu considéré comme tel.
Ces enfants souffrent de difficultés importantes de communication et d'interactions sociales.
Le travail de l'ostéopathe sur les enfants sujets à des troubles autistiques est souvent méconnu. Il va être pluridisciplinaire en complémentarité avec les différents thérapeutes s'occupant de l'enfant tels que: auxiliaire de vie, kinésithérapeute, psychologue, psychomotricien, orthophoniste.
L'ostéopathie et l'autisme : Pour quelles raisons?
- Limiter les dysfonctions articulaires liées aux stéréotypies de l'enfant.
- Relâcher les différentes tensions viscérales, musculaires et fasciales pouvant se traduire par des troubles fonctionnels ou des douleurs.
- Travailler au niveau neural par l'intermédiaire du crâne et de la dure-mère (enveloppe fasciale de la moelle épinière) pour favoriser la concentration et le bien-être de l'enfant.
La migraine : la comprendre et la traiter (vidéo)

Comment dépister une scoliose chez votre enfant/ adolescent ?
Qu'est-ce que la scoliose?
La scoliose est une déviation permanente de la colonne vertébrale dans les trois plans de l'espace (inclinaison du corps d'un côté, rotation de plusieurs vertèbres visible à l'oil nu ou à la radio et exagération des courbures).
Elle est à différencier de l'attitude scoliotique qui est une déviation de compensation qui disparaît en position allongée voire même assise. Cette posture est le plus souvent liée à une différence de longueur de jambe (fréquente lors de la croissance de l'enfant), une position antalgique (position la moins douloureuse pour le patient) ou encore un blocage articulaire ou musculaire du bassin.
Il faudra traiter la cause de cette position pour que le patient retrouve une statique normale.
Causes de la scoliose
- Chez l'enfant et l'adolescent, la scoliose la plus courante est idiopathique (cause est inconnue). Son apparition et son développement sont progressifs pendant l'enfance. L'évolution de la déformation s'accélère brutalement lors de la poussée de croissance et ralentit progressivement à l'âge adulte. La période charnière est donc la période pubertaire de l'enfant. Il faut savoir que la scoliose touche statistiquement huit fois plus les filles que les garçons.
- Les autres causes peuvent être héréditaires (les gênes responsables n'ont à ce jour pas été identifiés), consécutives à une maladie neuromusculaire (Maladie de Marfan, neurofibromatose, syndrome d'Ehlers-Danlos.), congénitales (suite à une malformation vertébrale).

Tennis-elbow : comment s'en débarrasser ?
Le Tennis Elbow est une tendinite de la partie latérale du coude (épicondylite latérale) que l'on retrouve fréquemment chez les joueurs de tennis et de handi tennis.
Cette pathologie devient souvent chronique et handicape le joueur professionnel ou amateur qui doit réduire la fréquence de son entraînement jusqu'à parfois son arrêt total. On peut pourtant souvent se rétablir partiellement ou totalement après une recherche précise de la cause et un traitement de celle-ci. Dans ce cas, la prise en charge n'est plus à visée uniquement symptomatique (concernant la douleur immédiate seulement).
Que se passe-t-il lors d'un tennis elbow?
Les tendons supérieurs des muscles supinateurs de l'avant-bras (permettant la rotation externe de la main) sont enflammés et/ou endommagés. Pour savoir si vous avez une tendinite avérée ou un début d'inflammation, il faut observer 3 signes: douleur à la palpation du tendon, à l'étirement passif du muscle et à la contraction de celui-ci. Si 2 signes au moins sont positifs, vous avez une tendinite installée.
Le processus amenant à l'inflammation est simple: c'est une utilisation dans de mauvaises conditions ou de manière trop intensive du muscle concerné. Il s'enflamme et se détériore progressivement donnant des douleurs pendant l'effort puis dans la vie de tous les jours. C'est la compréhension de la cause qui va être la clef de la guérison.
A ne pas confondre
Il ne faut pas confondre cette tendinite avec une déchirure musculaire, une fracture ou une entorse du coude. Ces trois dernières sont le plus souvent consécutives à un traumatisme contrairement à l'atteinte du tendon. En cas de doute, des examens complémentaires tels que radiographie, échographie ou scanner du coude confirmeront le diagnostic.
Causes possibles
Elles peuvent être de plusieurs ordres:
1 - Matérielles
Pour le tennisman, la raquette (tension du cordage, type d'anti-vibrateur), usure de balle, type de court, baskets sont autant de facteurs pouvant altérer le mouvement, le placement lors de celui-ci et la résonance subie par le bras. Certains métiers sont aussi sujets à cette pathologie (tels que les métiers manuels, derrière un ordinateur.). Les outils (manuels, souris d'ordinateur,) doivent être de bonne qualité.
Posez-vous la question: Est ce que les débuts des symptômes coïncident avec un changement dans ce domaine?
2 - Posturales
La position du corps ainsi que la qualité de votre geste sportif sont primordiaux. Plusieurs facteurs peuvent les perturber:
- L'apprentissage normal du sport (on ne devient pas Federer en 2 semaines) ou de mauvaises habitudes lors des différentes phases de jeu.
- Des blocages ou pertes de mobilités au niveau du coude, du poignet, de l'épaule ou toute autre structure participant au mouvement (lombaires, dorsales, cervicales, côtes). Le corps ne peut pas effectuer son mouvement avec toute l'amplitude nécessaire aux différentes articulations concernées, une compensation s'installe entraînant une sur-sollicitation du tendon.
- un traumatisme récent ou ancien (atteinte musculaire, osseuse, articulaire),
- une pathologie: la goutte (provoquant des dépôts d'acide urique dans les tendons), la polyarthrite rhumatoïde, le diabète, le lupus, le syndrome de Reiter,
- un cholestérol très élevé.
- Une mauvaise élimination des toxines pendant l'effort (manque d'hydratation, trouble fonctionnel hépatique.) ou un excès de toxines déjà présent (alimentation),
- certains médicaments.
Infertilité/ infécondité, une autre approche est possible
Quand parle-t-on d'infertilité ou d'infécondité?
L'existence d'une stérilité est définie par l'impossibilité pour un couple ayant régulièrement des relations sexuelles non protégées d'avoir un enfant en 2 ans.
Longtemps considérée comme uniquement féminine, nous savons maintenant que dans environ 30% des cas, l'homme en est responsable.
De nombreux examens médicaux vont être alors pratiqués pour comprendre les véritables causes. Pour la femme, elles peuvent être mécaniques (propres aux organes nécessaires à la fécondation et la nidation de l'ovule) ou chimiques (en lien avec les différentes hormones sexuelles nécessaires à l'obtention des conditions optimales pour la procréation).
Chez l'homme, les troubles viennent essentiellement du sperme, qualitativement ou quantitativement.
En revanche, pour 10% des couples, l'infertilité ne trouve pas de cause.
Plus littéralement, on parle d'infécondité (involontaire) quand une personne ou un couple n'a pas la possibilité de féconder, c'est à dire que la gamète mâle ne féconde pas la gamète femelle.
L'infertilité désigne de manière plus générale l'impossibilité d'accéder à la grossesse.
La stérilité masculine ou féminine est un mot employé pour un état établi comme définitif par le corps médical.
Diagnostic d'infertilité mécanique ou chimique
Une fois la difficulté à procréer avérée, une batterie de tests sera pratiquée le plus souvent en priorité chez la femme: une prise de sang, notamment pour l'hormone AMH (anti mulerienne) traduisant la réserve ovarienne disponible, un dosage des différentes hormones concernées, un bilan des ovaires, des trompes et de l'utérus. Ce processus est pénible mais incontournable pour préciser, s'il y en a, les éléments responsables de l'infertilité et donc isoler une cause plutôt mécanique ou hormonale.
L'homme, de son côté, va essentiellement effectuer un spermogramme ou analyse du sperme. D'autres examens pourront être mis en place en cas de résultats mitigés dans le but de déterminer d'où vient la faiblesse au niveau de la qualité du sperme.
L'ostéopathie pour l'infertilité
Chez la femme
Trois grands pôles peuvent être déterminés bien qu'ils soient sans cesse en corrélation et que le traitement ostéopathique reste global.
STRESS
La peur de l'infertilité, les nombreuses tentatives naturelles ou médicales, les éventuelles fausses couches, sont autant de sources de stress pour la patiente.
Les tensions engendrées au niveau du corps peuvent être responsables de douleurs ou de blocages, même organiques, potentiellement défavorable à la conception. Le traitement sur les conséquences de ce stress vont permettre une détente et un relâchement bénéfiques aux futures tentatives. Les glandes responsables des sécrétions hormonales liées à ce stress (surrénales pour l'adrénaline par exemple) seront aussi à investiguer de manière à rééquilibrer au mieux le corps au niveau mécanique, organique mais aussi chimique.
Parfois, le fait de ne plus se concentrer sur la procréation pendant une période est un déclencheur qui facilite celle-ci.
MOBILITÉ ORGANIQUE
Une perte de mobilité des organes participant à la fécondation est un facteur fortement défavorable à l'ovulation, la fécondation ainsi que la nidation. En premier lieu, le contenant (ici le bassin, le petit bassin ainsi que les lombaires basses) doit être parfaitement libre de manière à ne pas limiter la mobilité des organes qu'il contient. Les organes eux même devront avoir une mobilité optimale pour favoriser les différentes tentatives. Dans certains cas, le problème est identifié « organique » comme par exemple des ovaires poly kystiques ne permettant pas ou peu l'ovulation. Notre rôle sera ici de tendre, au maximum des possibilités du corps de la patiente, vers un environnement le plus favorable possible afin de limiter les effets des kystes ovariens.
TRAVAIL SUR LA RÉGULATION HORMONALE
Les hormones responsables des différentes étapes de la fécondation sont aussi essentielles que les organes sur lesquels elles agissent. Les différentes glandes dont elles sont issues devront donc être investiguées par l'ostéopathe de manière à favoriser un équilibre de ces hormones et ainsi d'optimiser les tentatives du couple.
Chez l'homme
Le traitement ostéopathique chez celui-ci va surtout cibler l'équilibre hormonal de la testostérone ainsi que la libération du bassin et du petit bassin.
Pour les mêmes raisons que citées précédemment, les zones liées au stress seront également investiguées.
F.I.V, traitement hormonal, insémination artificielle et traitement ostéopathique
Dans quel but ?
L'ostéopathie va permettre à la patiente pratiquant une FIV, une insémination ou suivant un traitement hormonal, de préparer au mieux son corps pour optimiser les conditions de réussite.
Au niveau mécanique, le bassin et les lombaires doivent être libérés de leurs tensions de manière à ne pas entraver le bon fonctionnement des organes du petit bassin.
De même, la bonne mobilité de ces organes, ainsi que ceux environnants, est primordiale.
L'équilibre des pressions entre les différents caissons du corps (thoracique, viscéral et périnéal) vise à rétablir une respiration plus globale nécessaire au fonctionnement optimal des organes qu'ils contiennent.
De plus, un travail sur les zones régulant les différentes hormones intervenant dans le processus (ovaires, base du crâne .) va avoir pour but de les réguler afin qu'elles jouent au mieux leurs rôles lors du traitement.
Enfin, le stress étant souvent très présent dans ce processus, un travail au niveau de la somatisation est nécessaire pour apaiser au mieux la patiente par rapport au contexte.
Le travail ostéopathique est global, ces éléments ne sont donc qu'une mise en avant de zones primordiales à investiguer.
Pour le traitement hormonal, une attention particulière sera portée sur les différentes glandes intervenant dans le processus de fécondation telles que les ovaires, l'hypothalamus et l'hypophyse (base du crane).
Quand intervenir ?
Le traitement ostéopathique doit être pratiqué à distance de ces différents traitements afin de favoriser les effets bénéfiques et la rééquilibration du corps. En général, celui-ci, pratiqué une à deux semaines avant, optimise les résultats.
Ensuite, votre ostéopathe vous guidera sur la fréquence et le besoin éventuel d'autres séances.
Précautions pour les longs trajets (voiture, train, avion)
Lors de trajets répétés ou de longue durée, un certain nombre de précautions sont à mettre en place pour éviter de mauvaises surprises à l'arrivée.
Cela concerne à la fois l'avion, le train ou la voiture (en conducteur et passager).
D'où vient le mal de dos après un trajet?
Ce sont les vibrations entraînées par ces différents moyens de transport qui sont responsables d'une grande partie de vos douleurs. Les contractions musculaires provoquées par votre position (ainsi que des raideurs dues au stress ou à des douleurs ultérieures au voyage) vont amplifier les effets vibratoires du trajet. Les parties du corps les plus sensibles seront le bas du dos (bassin et lombaires) et le cou (cervicales).
Les muscles contractés vont durant tout le voyage subir ces vibrations. Ils vont donc se contracter davantage, provoquant ainsi un cercle vicieux, et créer une inflammation sur la zone. Plus la zone est fragilisée en amont (arthrose, douleurs résiduelles.), plus l'effet sera majoré.
Comment adapter sa posture ?
Vous allez devoir maintenir la position assise pendant plusieurs heures: n'hésitez pas à prendre le temps de bien régler votre siège. Votre courbure lombaire doit être appuyée sur un renfort. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à mettre un coussin, un gilet ou toute autre chose faisant office d'appui. Si vous ne vous sentez toujours pas relâché, faites une bascule du bassin en arrière de manière à bien plaquer vos lombaires contre le siège et donc bien détendre vos muscles du dos.
Si vous êtes stressé en tant que conducteur ou par la peur du train ou de l'avion, soufflez bien et essayez de relâcher au maximum vos épaules vers le bas.
Si vous ne conduisez pas, vous pouvez aménager le même appui que précédemment pour vos cervicales.
Remarques
- N'hésitez pas à faire une pause toutes les deux heures pour vous détendre (ou vous lever dans le train ou l'avion).
- Si vous partez loin et que vous êtes sujet aux douleurs de dos, pensez à emmener une bouillotte avec vous pour aider au relâchement musculaire à l'arrivée.
- Si vous avez froid au bas du dos ou au cou pendant le trajet, couvrez-vous d'un foulard ou d'un petit pull pour ne pas favoriser les contractures.
Ergonomie au bureau
L'ergonomie correspond à l'optimisation du milieu de travail de manière à préserver l'employé et améliorer son bien-être et son rendement. C'est une spécialité à part entière mais quelques conseils peuvent cependant vous aider.
Certaines précautions sont à prendre en compte. La posture au travail est primordiale car elle va être tenue de longues heures. Un déséquilibre va donc entraîner d'avantage de compensations et blocages qu'une mauvaise posture ponctuelle.
- La chaise
Elle doit être renforcée au niveau de la colonne lombaire de manière à épouser la courbure du bas de la colonne. Un coussin peut être rajouté dans le cas contraire.
Il faudra cependant penser à bien reposer son dos et ne pas rester en dehors de l'appui de la chaise toute la journée.
- L'ordinateur
Il doit être en face de soi pour éviter la même rotation cervicale toute la journée. Si possible l'écran doit être placé à hauteur des yeux ou légèrement plus bas.
Le but est que la tête soit la plus droite possible.
- Les coudes
Ils doivent être posés sur le bureau si vous êtes sur l'ordinateur (souris et/ou clavier) de manière à reposer les muscles des membres supérieurs ainsi que ceux du dos et du cou pour éviter les tensions.
- La souris d'ordinateur
Elle doit être si possible sans fil. Il en existe certaines spécialement étudiées et pas trop onéreuses (pas plus de 30 euros). Si vous utilisez souvent l'ordinateur ou si vous êtes sujet aux tendinites du poignet ou des doigts, cela peut être intéressant. Essayez-les en magasins avant de les acheter.
Il existe aussi des tapis de souris avec appui pour le poignet pour reposer au mieux le bras durant l'activité.
- Le clavier
Il doit être suffisamment avancé pour laisser reposer les avant-bras sur la table. De plus, un appui au niveau des poignets relâchera la globalité du membre supérieur. Certains accessoires facilitent sa mise en place.
- Le téléphone
Il doit au maximum être associé à un casque lors d'appels réguliers. Le but est de limiter les mouvements répétés et le maintien du combiné par le bras (ou juste la tête pour les plus agiles) toujours du même côté.
Il est évident que toutes ces dispositions ne sont pas aisées à mettre en place dans toutes les entreprises. Si vous pouvez en adapter quelques-unes, cela pourrait cependant améliorer grandement votre quotidien.
Enfin, il faut être attentif à l'installation de gênes ou de petites douleurs de manière chronique. Une séance d'ostéopathie vous aidera à vous en débarrasser afin de conserver votre forme et votre rendement. Cela évitera une aggravation qui entraînerait éventuellement un arrêt de travail et une récupération plus compliquée.
Troubles du sommeil : les comprendre pour agir
Insomnies, réveils fréquents, fatigue permanente.
Le terme « trouble du sommeil » regroupe plusieurs symptômes que l'on a tendance à mélanger. Pourtant, chacun d'entre eux nous apporte une compréhension différente de notre problème et donc des possibilités de le traiter.
Insomnies
Le nombre d'heures de sommeil est variable d'un individu à l'autre. Il est compris normalement entre 4 et 12h. On qualifie d'insomniaque un patient qui a une baisse significative de quantité ou de qualité de son sommeil habituel. Certains effets seront ressentis dans la journée (grosse fatigue, perte de concentration.). C'est la notion de changement qui est ici importante. Il faudra essayer d'en identifier les causes pour y remédier.
Endormissement difficile
La phase d'endormissement est primordiale. L'état de pré-conscience nécessaire se traduisant d'abord par des bâillements puis par des engourdissements et un état de somnolence, peut être perturbé par plusieurs paramètres. Le stress en est l'un des principaux (ressassement de la journée, des objectifs du lendemain et d'inquiétudes diverses.). Un mauvais conditionnement préalable peut être nocif à l'arrivée dans le sommeil (télévision, ordinateur, tablette, téléphone juste avant le coucher, repas trop lourd ou trop proche de celui-ci, température trop chaude dans la pièce, bruits importants).
Réveils fréquents
Pour quelles raisons se réveille-t-on la nuit ?
1. Envie d'uriner à répétition.
2. Douleurs.
3. Perte de sensibilité dans un membre due à une mauvaise position.
4. Cauchemars.
5. Bruits.
6. Aucune raison apparente.
A quel moment du sommeil?
1. Systématiquement entre 1 et 3h du matin.
2. Toutes les 1h30.
3. 1 à 2h avant le réveil.
4. De manière aléatoire.
Fatigue inexpliquée
Certaines personnes dorment « comme des bébés » et ne sont pourtant jamais reposées. Cette fatigue inexpliquée doit être approfondie. Il faut comprendre d'où elle vient et si une pathologie plus importante n'est pas sous-jacente. Certains traumatismes (physiques ou émotionnels) peuvent altérer la récupération du corps. L'apnée du sommeil peut également être responsable d'un cycle de sommeil perturbé et donc moins réparateur.
Nous allons étudier les différentes étapes d'une nuit de sommeil pour comprendre la manière dont nous récupérons réellement.
Les cycles du sommeil
Un cycle de sommeil est constitué de plusieurs phases (sommeil léger, profond, très profond et paradoxal). Il se produit plusieurs cycles de sommeil dans une même nuit. Les trois premières phases correspondent à un sommeil dit « lent » et de plus en plus profond. La phase paradoxale indique un sommeil plus agité avec apparition des rêves. A la fin de celle-ci, le dormeur peut repartir dans un cycle de sommeil ou se réveiller.
Ce sont les phases de sommeil profond et très profond qui sont responsables de la récupération du patient. Elles sont davantage présentes dans la première moitié de la nuit au détriment de la phase paradoxale. Celle-ci prédomine en deuxième partie de nuit, en lien avec l'augmentation de la température corporelle à partir de 3h du matin. Votre temps de sommeil n'est donc pas un bon indicateur de votre récupération.
Les phases de sommeil profond et très profond sont plus importantes chez les sportifs et les enfants. Donc pour mieux dormir, remettez-vous au sport ou retombez en enfance.
Le cercle vicieux médicamenteux
Pourquoi les sportifs et les enfants ont-ils des phases de sommeil profond plus importantes?
Les médiateurs chimiques responsables du sommeil sont produits durant la phase d'éveil. Plus clairement: il faut avoir été bien éveillé dans la journée pour bien dormir. Par conséquent toutes les substances altérant la qualité de l'éveil (drogues, alcools, tranquillisants.) détériorent la qualité du sommeil en réduisant la synthèse de ses médiateurs.
Un somnifère, par son effet résiduel de somnolence dans la journée, altérera le sommeil du patient qui ressentira le besoin de renouveler sa prise. Nous entrons donc dans un cercle vicieux médicamenteux. Le patient insomniaque est convaincu qu'il dort « grâce » à une substance qui en réalité dégrade son sommeil et ses performances dans la journée. Cette prise de conscience est essentielle si l'on veut se sevrer des somnifères.
La sieste thérapeutique
Elle est utile mais doit obéir à certaines règles découlant de ce que nous avons vu précédemment :
- Elle ne doit pas dépasser une vingtaine de minutes pour ne pas rentrer en sommeil profond.
- Elle ne doit pas intervenir trop tardivement dans la journée car cela risquerait de compromettre l'endormissement le soir.
- Faites du sport et soyez actifs dans la journée.
- Respectez des horaires de couchers et de levers réguliers.
- Ne dinez pas trop lourd ni trop tard.
- Privilégiez une période calme avant de vous coucher (pas de télévision, portable, tablette, ordinateur, pas de sport 1h avant le coucher).
- Ne vous couchez pas trop tard (on récupère beaucoup moins après 3h du matin).
- Ne surchauffez pas votre chambre.
- Prévoyez de vous sevrer progressivement des somnifères.
- N'abusez pas du nombre et de la durée des siestes.
- Et le plus important: consultez votre ostéopathe !
Oreiller, matelas : sont-ils réellement adaptés ?
La question de la literie revient souvent dans les cas de douleurs chroniques cervicales et/ou lombaires. Mon matelas est-il trop vieux? Mon oreiller trop mou?
Faut-il payer plus cher pour avoir mieux? Pas forcément. Le prix n'est pas toujours gage de qualité, il faut cependant comprendre les enjeux d'une bonne literie de manière à répondre au mieux à nos besoins.
Matelas: Mou ou dur?
Plus un matelas vieillit, plus il se déforme et s'affaisse. Il faut donc vérifier dans un premier temps qu'il ne s'est pas creusé, ce qui pourrait empêcher une position idéale pour une bonne nuit.
La raideur du matelas dépend aussi de votre position pour dormir) et de l'importance de vos courbures dorsales (en accord avec votre conjoint).
Si vous avez l'habitude de dormir sur le côté, un matelas légèrement plus mou sera intéressant de manière à conserver le plus possible la colonne dans l'axe.
De même si vous possédez des courbures importantes (cyphose dorsale et lordose lombaire), ce type de matelas permettra un maximum de soutien au niveau de vos muscles dorsaux.
Si vous dormez sur le ventre ou le dos et que votre colonne est plutôt droite (ou raide), un matelas plus dur constituera dans votre cas un meilleur soutien.
Remarque:
- Il ne faut pas confondre un matelas plus mou avec matelas usé, c'est la possibilité de vous relâcher complétement une fois allongé qui vous donnera cette information. Un matelas usé se comportera différemment, il se comprimera complètement vous donnant ensuite cette impression de dureté correspondant au sol ou au sommier.
- Les types de matelas et de sommiers seront donc à étudier selon deux points: leur confort et leur durée de vie.
- Chaque morphologie est différente. La grosseur et le poids de la tête est très variable d'une personne à l'autre. Un oreiller mémoire de forme pourra donc être parfaitement adapté pour une personne et complètement inconfortable pour une autre.
- En ce qui concerne la posture lors de votre sommeil, le plus simple reste l'observation par un tiers lorsque vous êtes allongé. Il pourra vous renseigner sur votre position en complet relâchement et donc vous guider sur le besoin de changer ou pas votre literie (matelas et/ou oreillers).
- Le meilleur indicateur est souvent votre ressenti en phase d'endormissement. Apprenez à écouter votre corps et à le relâcher dans son ensemble. Vos sensations vous donneront les réponses attendues.
Fréquence des séances d'ostéopathie
Que cela concerne le sportif amateur, l'enfant ou la personne âgée, une périodicité précise idéale adaptée à tous ne peut pas être définie. Nous ne sommes pas tous égaux face à la santé. Ces fréquences n'ont donc qu'une valeur informative.
- L'adulte
Les nombreuses contraintes que nous subissons tous les jours nous fragilisent (physiques, chimiques, stress). Il est intéressant de faire une séance tous les 6 à 12 mois en fonction de nos ressentis (énergie, douleurs, troubles fonctionnels, raideurs).
- Le sportif (amateur ou professionnel)
L'augmentation des troubles physiques voire même émotionnels (en fonction du vécu de son sport) induit des séances plus rapprochées (environ tous les 6 mois) afin de travailler en prévention notamment pour éviter les épisodes douloureux.
- Les enfants
La capacité de leurs corps à s'adapter aux différents chocs de la vie permet une fréquence moins régulière des séances d'ostéopathie. Elles seront surtout nécessaires en cas d'opération, de grosse chute ou de plaintes répétées. Il est cependant intéressant de faire un bilan lors de la poussée de croissance pour contrôler notamment l'éventuelle présence d'une scoliose.
- Les enfants atteints de autisme
Il faudra mettre en place un suivi plus régulier pour les aider à s'apaiser et à mieux appréhender le monde extérieur. Cela dépendra notamment de l'atteinte de l'enfant et de sa réactivité vis à vis des séances.
- Les bébés
Un traitement plus régulier est nécessaire au début de la vie afin de libérer les contraintes occasionnées par la grossesse, l'accouchement et les premiers pas dans la vie. Nous avons l'habitude de les traiter aux 3ème puis à l'acquisition du quatre pattes (environ 9 mois) et de la marche (environ 15 mois) afin d'harmoniser au maximum leur évolution. Cela permet également un contrôle de l'acceptation corporelle des différents vaccins pratiqués sur chacun.
- Les femmes enceintes
En absence de plainte et dans le cas d'une grossesse bien vécue, une séance vers le 8ème mois est primordiale afin de contrôler la libération des dorsales et des côtes pour optimiser la respiration et la mobilité du bassin, essentielles pour permettre le passage du bébé le jour de l'accouchement.
Dans le cas d'une grossesse plus compliquée, d'avantage de séances seront nécessaires.
Cependant, n'oubliez pas que le meilleur indicateur d'un besoin de séance reste votre corps. Certaines zones plus fragiles (propres à chacun) sont d'excellents indicateurs de votre état de santé et pourront vous informer de la nécessité d'un bilan avec votre ostéopathe.
Chlorure de Magnésium : un remède simple et peu coûteux
Médicament ou complément alimentaire ?
Il s'agit en fait de sel de magnésium. On le retrouve à l'état naturel dans plusieurs végétaux (légumes, fruits, céréales) mais la culture intensives et le raffinage excessif des aliments de base (pains, farines, céréales, huiles, sels, .) ont diminué la teneur de ces sels dans notre alimentation journalière.
La carence en magnésium n'est pourtant pas anodine et occasionne de nombreux troubles qu'une cure de chlorure de magnésium pourrait améliorer voire éliminer.
Ce produit est naturel, peu coûteux, inoffensif et pourtant méconnu.
Nigari, chlorure de magnésium, delbiase, . que choisir ?
Il est possible de trouver du chlorure de magnésium sous plusieurs formes
- Sachet de chlorure de magnésium en poudre (20 grammes) : c'est la forme la plus simple, la moins onéreuse, la plus facile à trouver et à stocker. A dissoudre dans le l'eau
- Nigari : c'est une algue du japon contenant 87% de chlorure de magnésium marin, très efficace pour une prise quotidienne à visée immunitaire. On le trouve dans les magasins biologiques.
- Delbiase : chlorure de magnésium associé à un autre sel hydrogéné. Elle convient particulièrement aux voyages. Elle se présente sous forme de comprimés à dissoudre dans un verre d'eau. Plutôt conseillée pour une baisse de forme physique et morale.
- Effet préventif : entrée dans l'hiver, avant une période d'activité ou de stress important, légers troubles digestifs récents : prendre 2 gorgées matin et soir jusqu'à l'ingestion de 3 sachets (3 gorgées et non 3 verres !)
- Effet curatif : troubles digestifs importants récurrents et/ou anciens, fatigue morales ou physique importantes, maladies virales à répétition : Prendre 3 gorgées matin, midi et soir pendant 3 jours puis faire le traitement préventif décrit plus haut.
- Carence de magnésium : les cures de chlorures de magnésium devront être transitoires. Une alimentation à base de fruits, légumes et céréales cultivés selon les principes agrobiologique doit être mise en place pour un travail de fond.
- Digestion : va permettre une réharmonisation du système digestif et va le réguler.
- Asthme : toujours par l'intermédiaire des organes émonctoires
- Immunité : le travail immunitaire sur l'intestin grêle et l'apport de magnésium permettront au corps de mieux résister aux attaques des différents virus et bactéries.
- Fatigue physique, mentale, coup de pompes : l'association du travail immunitaire et du renforcement en magnésium permet de lutter contre ces symptômes.
- 1 gorgée par jour en préventif
- 2 gorgées par jour en curatif
Ostéopathe, kinésithérapeute, chiropracteur ou étiopathe ?
Toutes ces thérapies paramédicales manuelles présentent des différences qui ne sont pas toujours comprises du grand public.
Avant de choisir son thérapeute, il faut d'abord choisir sa thérapie.
La kinésithérapie
C'est la thérapie qui se différencie le plus des autres. Elle peut concerner la rééducation, le rééquilibrage ainsi que la proprioception d'une partie du corps. Au préalable, un médecin prescrira un ordre de séance et le kinésithérapeute par ses techniques agira sur la zone. Son travail est d'avantage symptomatique mais tout aussi primordial.
La chiropraxie
Cette thérapie vise à traiter les différents maux par une approche vertébrale. Elle agit sur la colonne par le biais de manipulations vertébrales avec ou sans instruments afin d'intervenir sur le corps et les douleurs par l'intermédiaire des nerfs émergents de la moelle épinière. Les techniques sont souvent plus virulentes qu'en ostéopathie ou étiopathie. L'approche est cependant plus globale que la kinésithérapie.
L'ostéopathie et l'étiopathie
Ce sont les thérapies les plus proches, même si les défenseurs des deux pratiques peuvent dire le contraire. Le but de la séance est de rechercher la cause d'un symptôme (douleur ou trouble fonctionnel) afin de le traiter à sa base et non de manière superficielle. Les techniques sont manuelles, suivant la règle de non douleur et non instrumentale. Elles peuvent être à la fois vertébrales, fasciales, viscérales, crâniennes ou musculaires.
Chaque thérapie a sa spécificité mais le plus important est la manière dont le thérapeute la pratique. On trouvera ainsi des chiropracteurs aux techniques moins virulentes, des ostéopathes ou étiopathes très symptomatiques ou ne respectant pas la douleur du patient.
Le plus important reste de se renseigner sur le thérapeute et de faire fonctionner « le bouche à oreille » afin d'éviter des mauvaises surprises et être pris en charge de manière optimale.
Liens utiles
Site sur l'infirmité motrice cérébrale
Site sur la trisomie 21
Le Taping
Qu'est ce que le taping ?

Les points positifs du taping :
Un taping bien choisi et posé :
- Renforce les muscles et tendons
- Stabilise les articulations tout en favorisant leur mobilité
- Favorise une connexion optimale entre les trajets nerveux et les muscles
- Harmonise la tension superficielle de la peau et la rend souple, lisse les cicatrices
- Calme la douleur par une influence positive sur les récepteurs de la douleur
- Stimule la circulation sanguine et le système lymphatique, ce qui favorise la diffusion des nutriments et l'évacuation déchets de l'organisme
- Agit par voie réflexe sur les trajets de l'énergie (méridiens) et influence positivement des zones éloignées ou d'autres organes internes
- Aider à ramener notre système interne à un état d'équilibre
Parcours professionnel

- Approche tissulaire en ostéopathie Niveau 1 par François Bel
- Formation ostéo bébé : approche ostéopathique des bébés module 1
- Diplôme Universitaire Ostéopathie, acupuncture et homéopathie appliquées à la périnatalité avec le Pr. MANDELBROT et Thierry LEBOURSIER
- Obtention du Diplôme d'Ostéopathie par l'ISOP justifiant 4500 h de formation
- PSC1
- Depuis 2016 - Collaboration avec Audrey GUILLAUME, Ostéopathe D.O à Nogent sur Marne
- 2015 - Consultation hebdomadaire au club de Handball Serris (Nationale 3)
- 2014/2016 - Consultation ostéopathe remplaçante (Paris 16ème, Ozoir la ferrière, Saint Maur des fossés, Fontainebleau)
- Depuis 2013 - Consultation mensuelle au sein de l'association EHEO à Saint Maur des fossés
- 2010/2013 - Consultation mensuelle au sein de l'association EHEO Palaiseau